Digitaliser le secteur de la construction requiert d’être sur le terrain
Le secteur de la construction est en plein essor. Et avec l’accroissement de la population et du phénomène d’urbanisation - qui nécessite la construction de nouveaux logements et bureaux - cet élan de croissance ne montre aucun signe de faiblesse. Malgré l’apparition de structures toujours plus sophistiquées, en matière de numérique, le secteur de la construction reste l’un des moins digitalisé. Alors, comment digitaliser le secteur de la construction efficacement ?
Si l’on s’attarde sur n’importe quel chantier de construction, il est stupéfiant de voir l’effervescence des centaines d’ouvriers qui y travaillent. Sur des chantiers en évolution permanente, les opérations s’effectuent pourtant toujours plus ou moins de la même manière qu’il y a 40 ou 50 ans. Mais ce qui marchait auparavant ne s’opère plus nécessairement de la même manière aujourd’hui. Imaginez à quel point il peut être difficile pour les responsables d’un chantier de savoir quels ouvriers sont présents sur le site et quels travaux ils sont en train de réaliser. Ou encore de communiquer efficacement sur les incidents de sécurité et problèmes techniques s’ils sont relatés sur papier, via des rapports journaliers ou tout autre outil obsolète. Cette dépendance aux procédés manuels limite ainsi la visibilité, l’analyse et le rapport efficace des opérations, et empêche leur amélioration.
Mais le secteur de la construction est en train de changer la donne.En mesurant et en analysant comment les choses sont faites aujourd’hui, il est possible d’identifier les problèmes solvables grâce à l’innovation. Se demander comment est construit quelque chose, comment cela fonctionne, mais surtout, comment cela peut être amélioré, est primordial pour identifier de nouvelles opportunités, développer intelligemment de nouvelles solutions et rester à la pointe de la technologie. Ces « comment » nous amènent à penser le problème – et sa solution, en réalité – comme étant le résultat hypothétique(« dans des conditions idéales… ») de comment devraient fonctionner les choses dans ce secteur.
Comment construit-on plus sûr et plus intelligent ?
De plus en plus omniprésent, l’internet des objets (ou IoT, pour Internet of Things) a également un impact majeur sur le comportement de la population, sur le plan personnel et professionnel. Aujourd’hui, nous attendons une information instantanée. Et alors que de plus en plus de supports deviennent connectés, les nouvelles technologies elles, transforment radicalement la façon dont fonctionnement des secteurs entiers, même s’ils étaient jusqu’à présent moins actifs sur le plan technologique.
Stimulés en partie par l’activité croissante du secteur de la construction, la pénurie demain d’œuvre et l’accessibilité et la responsivité des nouvelles solutions- les décideurs en entreprise commencent à utiliser les nouvelles technologies pour automatiser des procédés anciennement manuels et papiers, améliorer leur visibilité et enfin, construire plus sûr et plus intelligent.
Il y a une très grande place pour la productivité, la sécurité et l’amélioration des procédés sur les chantiers. De nouveaux objets et dispositifs mobiles permettent notamment de collecter des informations et des données sur un site, d’une façon plus abordable et efficace qu’elle ne l’était auparavant. Certaines technologies de pointe par exemple, offrent la possibilité aux responsables et chefs de chantier d’avoir un aperçu instantané des opérations quotidiennes, ou de la bonne mise en œuvre des dispositifs de sécurité en temps réel, en localisant notamment chaque ouvrier présent sur un chantier.
À court terme, l’exploitation de ces flux de données permet ainsi d’obtenir des renseignements sur chaque opération d’un chantier et de les analyser. Dans un futur proche, ce sont l’IA (Intelligence Artificielle) et le Machine Learning qui permettront d’utiliser ces données pour prédire, ou éventuellement prévenir, les conséquences possibles de chaque opération.
Comment décideurs et leaders technologiques travaillent-ils ensemble ?
Pour répondre à ces questions du « comment »et construire les solutions les plus efficaces possibles, les concepteurs de technologies et de services ont besoin de bien comprendre leurs clients. Ce qui implique également de comprendre comment les choses sont faites actuellement, quels sont les barrages à la productivité et à la sécurité et quelles sont les attentes de chaque organisation. En plus de quoi, ils ont besoin de comprendre les habitudes culturelles et procédurales de chaque entreprise, ainsi que leur réticence potentielle envers les nouvelles technologies, afin de mieux anticiper les réactions et de s’assurer de l’adoption de leur solution.
Pour parvenir à cela, il est impératif de voir les clients d’une solution comme des partenaires, et de les impliquer dans le développement du produit le plus tôt possible et de manière récurrente. En réunissant un groupe de clients « test » assez régulièrement – de façon formelle ou informelle – par exemple, il est possible de recueillir des informations essentielles qui permettront d’imaginer les perspectives de développement du produit, le fonctionnement du service client ou de pallier à de plus larges problématiques organisationnelles. Et cela est particulièrement important dans un secteur aussi dynamique que celui de la construction. Sur un chantier type, il faut pouvoir faire face à différents challenges techniques, tels que l’éloignement du site, la manipulation des différents matériaux de construction ou encore l’utilisation d’engins techniques et volumineux. Les solutions technologiques développées pour la construction se doivent donc d’être solides, durables et facilement déployables.
Un autre aspect du processus consiste, une fois que le produit ou service a été développé, à tester la solution en situation réelle. Et pas uniquement pour s’assurer qu’elle réponde aux spécificités parfois rudes de ce secteur, mais aussi pour s’assurer qu’il s’agit bien de ce que veulent les entreprises qui l’utiliseront. Ainsi, une combinaison gagnante entre entreprise de construction et fournisseur de services ou produits technologiques, prendra toujours l’utilisateur final en première considération – qu’il s’agisse d’un opérateur dans un bureau ou d’un ouvrier sur chantier. La possibilité d’avoir un contact dédié aux clients finaux sur site constitue également un sérieux atout pour s’assurer d’avoir un retour continu sur la solution déployée.
Accélérer la digitalisation du secteur de la construction
Engager le secteur de la construction, ou n’importe quel autre secteur, vers une transition numérique et un développement plus intelligent, peut être encadré en répondant à ces questions de « comment ».Comment les choses sont-elles faites aujourd’hui ? Comment une fonctionnalité donnée sera davantage utile à un client ? Comment doit-on communiquer en interne et en externe pour s’assurer qu’une solution soit bien utilisée ? Les chefs de produit, responsables de leur développement, devront ainsi se poser ces questions afin de pouvoir développer une solution qui apportera une véritable valeur ajoutée. Une étape clé de ce processus implique donc de se concentrer sur un partenariat avec le client final et d’assurer un service constant et personnalisé.
De leur côté, les acheteurs de solutions technologiques– dans la construction ou ailleurs – doivent s’assurer d’avoir un plan concret quant à l’implémentation d’une nouvelle solution. Il ne s’agit pas seulement de savoir comment une solution fonctionne techniquement, mais comment les utilisateurs s’en serviront et quels procédés seront mis en place pour maximiser son adoption. En identifiant un problème, en travaillant avec les concepteurs d’une solution pour la déployer efficacement, et en étant capable de transformer des résultats d’analyse de données en actions concrètes, les entreprises peuvent ainsi s’assurer un bel avenir.
Le mot de Subclic - Comment nous avons pensé et développé notre plateforme
La plateforme Subclic est née de la rencontre entre deux professionnels du bâtiment et deux profils techniques. Capables d’une part d’identifier un problème récurrent : la complexité et le manque de réactivité des démarches administratives liées à la sous-traitance ; et d’autre part, de développer une solution technologique pour pallier à ce problème.
C’est donc en réponse aux réalités du terrain que la plateforme a pu être développée, et c’est après l’avoir fait tester auprès de premiers clients qu’elle a pu être améliorée. Subclic est ainsi une véritable plateforme collaborative, intuitive et sécurisée. Et notre équipe, consciente que l’adoption d’une solution de dématérialisation dans ce secteur puisse soulever quelques réticences, souhaite avant tout rester proches de ses clients, en leur proposant un accompagnement personnalisé quant au déploiement de la solution.